La pollution de l’air est responsable d’environ 40 000 décès prématurés chaque année en France (environ 1200 dans la métropole de Lyon) liés à l’asthme, au cancer du poumon, aux infarctus, AVC… selon Santé Publique France.
D’après une étude récente de l’observatoire Atmo, la métropole de Lyon arrive en tête du classement des grandes agglomérations d’Auvergne-Rhône-Alpes où la qualité de l’air s’est le plus améliorée en 2024.
Entre 2019 et 2023, sur toute la métropole, les concentrations annuelles ont baissé de 23% pour le dioxyde d’azote (NO2) et de 11% pour les particules fines (PM2.5).
Si le renouvellement du parc automobile a sa part, la réduction du trafic aussi. Cette accélération de l’amélioration est le fruit des efforts concertés de l’exécutif métropolitain pour réduire les principaux polluants nocifs pour la santé et améliorer la qualité de vie des habitants, notamment des plus vulnérables :
– Zone à Faibles Émissions (ZFE) : instaurée en 2020 par l’État dans La Métropole, elle vise à limiter la circulation des véhicules les plus polluants.
– Développement des alternatives à l’autosolisme : plan piéton, voies lyonnaises, aménagements cyclables, renforcement des métros, nouvelles lignes de tram et de bus, covoiturage, autopartage…
– Mesures solidaires sur le réseau TCL : abonnements Solidaires sous conditions de ressource, ticket famille illimité à la journée, gratuité pour les enfants jusqu’à 10 ans à partir de septembre 2025.
– Politiques énergétiques ambitieuses : depuis 2020, La Métropole investit massivement dans l’isolation des bâtiments, le remplacement des chaudières anciennes et le remplacement des vieux chauffages bois.
– Rues d’écoles apaisées et moins polluées : création de 56 rues d’enfants à Lyon, dont 16500 enfants bénéficient : rues piétonnes, végétalisées, sécurisées, avec espaces ludiques.
– Air plus sain dans les métros : mesures régulières de la qualité de l’air, freins électrodynamiques dans les nouvelles rames avec réduction de 50% du taux des particules fines en 2 ans, expérimentation à la station Saxe-Gambetta de 8 colonnes devant capturer jusqu’à 95% des particules fines, nettoyage approfondi des stations réduisant la concentration des particules fines.
– Surveillance de la pollution industrielle : subventionné en partie par La Métropole, Atmo surveille la qualité de l’air dans la Vallée de la chimie, notamment des PFAS, avec l’installation des micro capteurs fixes. La Métropole accompagne les entreprises dans leur transition.
Malgré toutes ces actions, la bataille pour une meilleure qualité de l’air est loin d’être gagnée. La médecine est de plus en plus alarmiste.
A notre regret, à Oullins-Pierre-Bénite, la qualité de l’air et la santé des habitants n’est pas la priorité de M. Moroge. La majorité freine toute mesure allant dans ce sens : apaisement des rues d’écoles, aménagements piétons et vélos, apaisement des circulations…
Nous continuerons avec pédagogie et respect à débattre et avancer dans ce sens, à convaincre que « Respirer mieux, c’est vivre mieux ». C’est ce à quoi Le Temps d’Agir aspire pour notre ville !